Le rôle croissant des associations de patients dans les recherches médicales.

Les associations de patients contribuent à la recherche de 3 façons différentes :

  • Les essais cliniques et les études en vie réelle : Elles offrent une perspective unique et agissent en tant que sujets de recherche, conseillers, correcteurs et même chercheurs. Elles peuvent être incluses à tous les stades des essais cliniques depuis les étapes de pré-protocole et de design du projet jusqu’à s’assurer que les résultats de la recherche atteignent bien la communauté des patients.
  • L’évaluation des Technologies en Santé : Il s’agit d’un processus systématique qui évalue les technologies telles que les médicaments et matériels médicaux. L’évaluation détermine s’ils sont cliniquement efficaces, d’un coût acceptable ou s’ils ont un impact social/éthique quelconque. Les patients et les associations de patients sont de plus en plus impliqués dans le processus, en donnant un aperçu de leur pathologie et l’impact des nouvelles technologies.
  • Les décisions réglementaires : Les associations de patients sont impliquées dans les processus réglementaires en donnant des témoignages de vie réelle pour une meilleure régulation de la médecine. En Europe, leurs regards sont cruciaux pour une communication transparente sur les médicaments et un apport de qualité dans la revue des informations sur les médicaments telles que les notices incluses dans les emballages et les communications autour de la sécurité des médicaments.

Lire l’article publié par Patientview en Février 2024 (en anglais)

L’Elasticité du Vivant

C’est le titre du livre que vient de publier, en Français et en Anglais, le Dr Pascal SOMMER, Directeur de Recherche Emérite au CNRS.

Il accompagne la Cutis Laxa et notre association depuis plus de 20 ans.

Le livre est disponible en ligne en version papier ou téléchargeable :

ICI

Comprendre l’expérience des mamans à travers une analyse de leurs récits

Une étude vient d’être publiée dans « Recherche Qualitative en Santé ». Même si cette étude est faite pour le Syndrome de Prader Willy, les résultats et recommandations qui en sont issus peuvent être appliqués à toute maladie rare. Les chercheurs ont identifié des thèmes ciblés sur la complexité et la rareté de la maladie, y compris le désir d’être normal, comment l’ordinaire devient extraordinaire, l’isolement, les comportements et standards normatifs, ainsi que ce que disent les mamans des choix qu’elles doivent faire. Basés sur ces résultats, quatre recommandations clés ont pu être établies :

  • Reconnaître les défis qu’affrontent les mamans d’enfant ayant une maladie complexe ;
  • Aller au-delà de la fonctionnalité et de l’incapacité pour atteindre la participation et la qualité de vie ;
  • Reconsidérer les récits et les soutiens aux familles
  • Faire collaborer les mamans pour déterminer les priorités de soins.

Les résultats de cette étude mettent en lumière combien des méthodes de recherche plus qualitative  telles que l’analyse de récits peuvent être utilisées dans la recherche sur les maladies rares afin d’identifier les priorités de soins et de réglementation pour améliorer la vie des personnes vivant avec une maladie rare et leurs familles.

(orphanews international 2024.02.13)

L’ECOUTE DES RESEAUX SOCIAUX

Un article vient d’être publié dans le JEADV:

Témoignages, sentiments, ressentis et expériences émotionnelles des malades atteints de dermatoses sur les réseaux sociaux ouverts :

Une Etude Infodémiologique Française sur la parole libre (en anglais)

 

Répartition de la CL par types et par pays

Notre recensement des malades atteints de Cutis Laxa permet d’établir aujourd’hui

la répartition par types de mutation connus et également par pays.

Vous trouverez  ici le tableau de cette répartiton, mis à jour au 12 Février 2024

 

Enquête ALL

Réalisée de janvier à avril 2023, avec l’aide de la société EMMA, cette enquête internationale évalue la prévalence (nombre de cas sur une population donnée), les impacts, les comportements et les besoins des différents types de peau et maladies de peau en fonction des aires géographiques, pays ou carnations.

Elle a mobilisé 50 552 participants adultes (≥16 ans) dans 20 pays (Chine, Etats-Unis, Brésil, Inde, Australie, France, Italie, Canada, Danemark, Allemagne, Israël, Kenya, Mexique, Pologne, Portugal, Sénégal, Afrique du Sud, Corée du Sud, Espagne et les Emirats Arabes Unis) répartis sur les 5 continents.

Elle constitue ainsi la plus importante base de données privée en dermo-cosmétique.

Retrouvez tous les résultats sur la page : https://www.changer-de-regard.com/#all

Etude KAPCODE

Marie-Claude Boiteux a participé à la rédaction de l’article scientifique : « Témoignages, ressentis, plaintes et expériences émotionnelles des patients atteints de dermatoses sur les réseaux sociaux :  Etude Infodémiologique* française de la parole libre des patients ». (en anglais)

Il est issu du travail mené par Pierre Fabre Dermo-Cosmétique & Personal Care et la société Kap Code, spécialisée dans l’analyse de données de vie réelle en santé, qui se sont mis à l’écoute de la parole des patients telle qu’exprimée publiquement sur une période de 3 ans sur les réseaux sociaux.

La toile offre une tribune à ceux que la maladie de peau freine dans leur relation sociale. Par écran interposé, ils partagent leur vécu, leurs expériences et révèlent ce qu’ils ne disent pas – parce qu’ils n’osent pas ou faute de temps – en consultation médicale : Image de soi, impacts physiques et psychologiques, errance thérapeutique…

Les verbatims recueillis, analysés et mis en corrélation, confirment l’urgence et la nécessité de « changer notre regard sur les maladies visibles de la peau ». https://www.changer-de-regard.com/#ecoute-reseaux

 

*L’Infodemiologie articule de manière explicite l’épidémiologie, la santé publique et la question des nouveaux médias. Plus précisément, elle prend acte du rôle de plus en plus prégnant, selon elle, des médias et notamment des réseaux socio-numériques dans les processus de diffusion des «fake news», dont l’importance est telle que, se faisant «infodémies», elles participent structurellement à la logique épidémique.

Le Programme VDS (Maladies Visibles de la Peau)

Ce programme a été mis en place par le département « relations Patients » des laboratoires Pierre Fabre.

 

Vivre avec une maladie de peau visible sur le visage et/ou sur les mains, c’est s’exposer en continu aux regards extérieurs, à la gêne et aux réactions parfois déroutantes voire blessantes de personnes juste croisées ou fréquentées tous les jours.

Ce regard, même furtif, peut avoir des impacts insoupçonnés sur la vie des personnes qui ont une maladie de peau visible.

Prenons conscience du pouvoir d’un regard qui, s’il peut abîmer un quotidien, peut aussi l’illuminer!

Ecoutez le podcast avec des interviews de malades, et testez « L’e-motion experience », un moment unique « dans la peau d’un malade ».

Allez visiter sa page, disponible en Français et en Anglais :  https://www.changer-de-regard.com/

Les Guides Handicap Peau

Après deux ans de travail collaboratif avec des malades, des professionnels médicaux, des professionnels médico-sociaux et la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA), voici une concrétisation des travaux menés par la FFP.

Parce que la Peau est le plus grand organe de notre corps, et pour comprendre les retentissements des maladies dermatologiques, il était urgent de donner les clefs pour pouvoir évaluer le handicap subi par les malades et leur permettre de remplir correctement les dossiers pour faire valoir leurs droits à chaque fois que nécessaire.

En complément de ces guides, vous pourvez également télécharger le formulaire complémentaire au certificat médical

Les guides sont téléchargeables ci-dessous.

 

 

       

Le Projet CONECT

Le Projet CONECT (Réseau Cardio-Oculaire du Tissu Conjonctif)  

réunit plusieurs associations dédiées à des maladies rares du tissu conjonctif ayant une implication cardio-vasculaire : Syndrome de Tortuosité Artérielle, Syndrome de Marfan, Syndrome d’Ehlers-Danlos, Cutis Laxa, Syndrome de Loeys-Dietz,etc… Initié par l’association Américaine pour la Tortuosité Artérielle (ATS), son but est de mettre en place une collaboration pour évaluer les problématiques communes dans une population de patients similaires, informer sur les éventuels traitements qui ne sont pas largement connus, s’assurer que les patients comprennent un minimum la science et les aspects cliniques de leur maladie pour pouvoir prendre des décisions éclairées quant à leur participation à des programmes de recherche et pour améliorer leur qualité de vie. Plusieurs sessions en ligne ont été déjà réalisées, tant pour les patients que pour les professionnels de santé.