NOUVELLES MUTATIONS

Même si je ne peux pas encore vous en dire plus car toutes les publications n’ont pas encore été faites, je suis très contente et très fière des chercheurs qui travaillent sur la Cutis Laxa :

5 NOUVELLES MUTATIONS viennent d’être découvertes.

Pour tous les patients dont le type précis n’a pas encore pu être identifié, c’est une chance extraordinaire.

Vous pouvez être de nouveau testés pour les nouvelles mutations.

Assister aux 6ème Journées de la Cutis Laxa à Gand en Septembre 2022 peut être l’opportunité pour vous d’en savoir plus sur le type précis dont vous êtes atteint.

Vivre avec ….. La Cutis Laxa

Le mensuel français « La Revue du Praticien » a publié un article sur la Cutis Laxa dans son édition de Novembre 2020.

 

Lire l’article ici  en .pdf

LE PARCOURS DU PATIENT CUTIS LAXA

Nous avons développé 2 parcours du Patient basés sur les témoignages de nos membres sur ce que c’est de vivre avec une Cutis Laxa.

Ces documents ont pour objectif d’être un outil pour les professionnels de santé et les patients durant une consultation pour les aider à établir la meilleure prise en charge possible à long terme.

Ils seront mis à jour aussi souvent que nécessaire pour correspondre à la réalité de la vie quotidienne des patients ainsi qu’aux plus récents traitements et découvertes scientifiques.

CUTIS LAXA AVEC SYMPTÔMES ARTÉRIELS ET PULMONAIRES

CUTIS LAXA AVEC SYMPTÔMES NEUROLOGIQUES ET SQUELETTIQUES

 

MALADIES RARES DERMATOLOGIQUES ET COVID-19 : Une étude observationnelle

MALADIES RARES DE LA PEAU ET COVID-19

Une étude observationnelle a été initiée par le Réseau Européen de Référence ERN-Skin et Filière Française de Santé pour les Maladies rares de la Peau (FIMARAD) :

« COVID-19 et Maladies rares de la peau ; Une étude observationnelle Européenne durant l’épidémie ».

Cette étude concerne les patients adultes et enfants atteints d’une maladie rare cutanée et ayant une suspicion ou une confirmation de contamination au virus COVID-19 et qui ont consulté dans des centres de ERN-Skin ou de FIMARAD. Le principal investigateur est le Pr Christine BODEMER (Hôpital Necker-Enfants Malades – Paris, France christine.bodemer@nck.ap-hop-paris.fr).

Le principal objectif de cette étude observationnelle d’une cohorte Européenne (research data) est de déterminer l’impact d’une infection au COVID-19 dans une cohorte de patients atteints de maladies rares de la peau et plus particulièrement si ces maladies rares et leurs traitements sont des facteurs de risques de la sévérité de l’infection.

Cutis Laxa Acquises associées à une gammapathie monoclonale ou un myèlome multiple

Une amélioration possible des symptômes dans les Cutis Laxa Acquises associées à une gammapathie monoclonale ou un myèlome multiple.

Un hématologue de Sao Paulo (Brésil) a obtenu dans deux cas des résultats très satisfaisants en réalisant une greffe de moelle autologue.

Pour ces deux patients les résultats ont été plus qu’encourageants.

On ne peut certainement pas parler de traitement, ni de guérison. Beaucoup d’études et d’essais thérapeutiques seront encore nécessaires pour y arriver.

Néanmoins l’espoir est immense pour ces malades.

RECHERCHE SUR LA CUTIS LAXA ACQUISE

Une étude scientifique est menée sur la Cutis Laxa Acquise (ACL) par le

Pr Bert CALLEWAERT

Center for Medical Genetics – Ghent University Hospital

De Pintelaan 185 – B-9000 Gent

Email : Bert.Callewaert@Ugent.be

Ce type de Cutis Laxa n’a jamais été étudié auparavant.

C’est une grande opportunité d’en apprendre plus à son sujet : Comment elle apparait, quelles en sont les causes, et peut-être une première marche vers le traitement.

Des patients du monde entier qui en sont atteints pourront y participer. Les portes de l’espoir s’ouvrent pour eux.

 

ERN-PEAU SESSION DE FORMATION A GAND (Belgique)

16 Décembre 2019 : ERN-Skin, session de formation à Gand (Belgique). .

Organisée par le Pr Bert Callewaert, cette session comportait un chapitre entier consacré à la Cutis Laxa et à toutes les avancées scientifiques qui la concernent. Voir ci-dessous  « Quoi de Neuf pour la Cutis Laxa».

D’autres pathologies ont également été présentées et les représentants des patients ont participé à un panel de discussion « le fardeau des malades : qu’est-ce-que les professionnels de santé ont besoin de savoir ? ».

Quoi de neuf pour la Cutis Laxa ?

Durant la session de formation à Gand, la première partie de la matinée a été presque exclusivement consacrée à la Cutis Laxa.

Plusieurs cas ont  été présentés par de jeunes médecins.

Ensuite, une présentation d’ensemble de la Cutis Laxa a détaillé la classification clinique des syndromes de Cutis Laxa. La Cutis laxa a une large hétérogénéité clinique et moléculaire.

Sur la base d’un organigramme déterminant l’absence ou la présence des principaux symptômes cliniques, plus de 90 % des personnes atteintes de Cutis Laxa sont correctement classifiées.

Les symptômes principaux sont : la tortuosité artérielle, l’emphysème, la peau ridée/laxe, les troubles neurologiques avec ou sans retard de croissance intra-utérin (IUGR). En addition à ces symptômes principaux, les critères mineurs sont classifiés pour chaque type : arachnodactylie, anévrismes aortiques, sténoses aortiques, détresse respiratoire, diverticules, perte auditive, large fontanelle antérieure, contracture articulaires, luxation de hanche, ataxie.

La classification a été basée sur une cohorte “d’étude” de patients connus de l’Hôpital Universitaire de Gand. L’amélioration de cette classification est en cours, basée sur une cohorte de confirmation issue de la littérature (650 patients).  La classification des patients dans les groupes principaux est basée sur  l’examen clinique et les symptômes principaux. Puis l’affinement, fait selon les critères mineurs, permettra éventuellement de prédire la cause génétique chez plus de 95 % des patients.

Par exemple,  pour un patient qui présente une peau laxe, des troubles neurologiques, un retard de croissance intra-utérin, ainsi qu’une luxation des hanches et une ataxie, associés à une mutation ALDH18A1, pourra être diagnostiqué rapidement avec une Cutis Laxa Autosomale Récessive de Type 3 ou Syndrome De Barsy (ARCL3).

Cette nouvelle classification permettra un diagnostic plus rapide, l’interprétation des données de séquençage nouvelle génération  et sera l’occasion d’une prise en charge et de soins spécifiques pour chaque type de Cutis Laxa.

L’Université de Gand accueillait cette session dans ses bâtiments historiques.

Une pure merveille, tout comme la ville de Gand..….

ARTERYLASTIC : Premier véritable espoir thérapeutique

ARTERYLASTIC : Premier véritable espoir thérapeutique pour les problèmes vasculaires de la Cutis Laxa Dominante

 

ARTERYLASTIC est issu des recherches menées à Lyon par le Dr Romain Debret. Ayant pour origine l’idée que si on peut faire une prothèse pour une articulation, on peut peut-être faire une prothèse pour une élastine défaillante, c’est un projet financé par l’Agence Nationale de la Recherche, sélectionné en 2018 et qui débutera en janvier 2019.

Le projet implique 3 laboratoires Rhône-Alpins : le Laboratoire de Biologie Tissulaire et Ingénierie Thérapeutique (CNRS, Lyon), le Laboratoire Hypoxie et Physiopathologies Cardiovasculaires et Respiratoires (Inserm, Grenoble), et le Laboratoire Sainbiose (Inserm, Saint-Etienne).

L’objectif principal de ce projet est de développer une protéine synthétique élastique comme agent médicament afin d’améliorer ou rétablir l’élasticité vasculaire lorsque celle-ci est défaillante comme dans le cas de pathologies génétiques telles que la Cutis Laxa et le syndrome de Williams, mais aussi dans des pathologies non syndromiques telle l’apnée du sommeil.

Ce projet vise à analyser les mécanismes d’action de la protéine synthétique, et à évaluer son efficacité dans des modèles biologiques pertinents.

Le projet « DHERMIC », précédant ARTERYLASTIC, a déjà permis d’avoir un large ensemble de données convaincantes sur la peau pour la protéine élastique synthétique. Les résultats préliminaires récemment obtenus pour l’intégration dans la paroi des vaisseaux sanguins chez le poisson et la souris sont très prometteurs.

Une part importante sera également consacrée à la formulation et à la certification pharmacologique pour anticiper la mise en œuvre d’essais cliniques à l’issue du projet (fin 2021).

Une Nouvelle Forme de Cutis Laxa

Au mois de Mars, une publication de l’American Journal of Medecine Genetics a montré qu’une mutation du gène PTDSS1 entrainait une forme extrêmement rare de Cutis Laxa : Le syndrome de Lenz-Majewski (LMS) qui comporte une Cutis Laxa associée à un retard de croissance, un nanisme et un retard intellectuel. Il s’agit là, selon cette étude de 3 cas, d’une nouvelle forme de Cutis Laxa qu’il convient d’ajouter à celles qui sont déjà répertoriées.

12 mutations génétiques ont été identifiées

Aujourd’hui, ce sont donc 12 mutations différentes qui ont été identifiées et entrainent une Cutis Laxa. C’est pourquoi la classification de la Cutis Laxa sera prochainement revue.

  • Elastine (ELN) (2 mutations) – ADCL
  • Fibuline5 (FBLN5) – ARCL1A
  • Fibuline4 (FBLN4) – ARCL1B
  • LTBP4 – ARCL1C
  • ATP6V0A2 – ARCL2A
  • PYCR1 – ARCL2B
  • ATP6V1E1 / ATP6V1A – ARCL2C
  • ALDH18A1 – ARCL3 (De Barsy Syndrom)
  • SCYL1BP1 (Géroderma Osteodysplastica)
  • ATP7A (Occipital Horn Syndrom)
  • RIN2 (MACS Syndrom)

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