Répartition de la CL par types et par pays

Notre recensement des malades atteints de Cutis Laxa permet d’établir aujourd’hui

la répartition par types de mutation connus et également par pays.

Vous trouverez  ici le tableau de cette répartiton, mis à jour au 12 Février 2024

 

Le « Parcours du Patient » Cutis Laxa

Le  “Parcours du Patient » cherche à identifier les besoins qui sont spécifiques

pour un syndrome particulier.

Pour y arriver, les représentants des patients

ont rempli une « cartographie » des besoins

de chacun des syndromes génétiques rares qu’ils représentent,

au travers des différentes étapes du Parcours du Patient.

 

Ceci est la définition du Parcours du Patient telle que mentionnée dans cet article (en anglais) publé en 2019.

C’est un travail très important et nous avons établi le « Parcours du Patient » Cutis Laxa.

Sachant que la Cutis Laxa est une maladie très complexe, avec plusieurs sous-types et différents symptômes associés, nous ne pouvions pas faire un seul « Parcours du Patient » pour la Cutis Laxa. Nous avons regroupé les symptômes associés des différents sous-types et avons finalement étabmi deux groupes de sous-types .

Voici les résultats des deux « Parcours du Patient » pour les malades atteints de Cutis Laxa:

Cutis Laxa avec symptômes artériels et pulmonaires

Cutis Laxa avec symptômes neurologiques et squelettiques

UNE NOUVELLE MUTATION : EMILIN1

Adamo et al. décrivent un nouveau syndrôme Cutis Laxa causé par une perte de fonction bi-allélique de variants  EMILIN1 caractérisé par une tortuosité artérielle, la formation d’anévrismes et une ostépénie. Ils démontrent que EMILIN1 connecte le réseau des fibres élastques avec la formation des fibrilles de collagène, indispensable à la fois pour les os et le tissu vasculaire.

 

Lire la publication (en anglais)

Dr. Laura Muiño Mosquera, MD (Gand, Belgique) : Suivi Cardiovasculaire de la CL

 

Les Cutis Laxa présentent de façon habituelle des troubles cardiovasculaires qui nécessitent un suivi spécifique.

Diverses techniques peuvent être utilisées telles que l’échocardiographie, le scanner et l’IRM.

 

 Chacune de ces techniques a ses avantages et ses inconvénients et doit être choisie selon ce que l’on souhaite examiner.

Prof. Dr. Bert Callewaert ( Gand – Belgique) : Classification des Types de CL et guide des bonnes pratiques de suivi général

Cette nouvelle classification simplifiera le processus diagnostique et identifiera les sous-groupes de Cutis Laxa pertinents pour la recherche clinique et la prise en charge.

De plus, l’identification du défaut génétique sous-jacent mettra fin à l’odyssée diagnostique, permettra une stratification de la gestion et, peut-être, donnera des réponses (im)partiales pour les futurs problèmes de santé.

En outre, elle offrira des réponses aux risques potentiels récurrents pour les enfants et autres membres de la famille des patients, ainsi que l’utilisation des diverses options de procréation.

Et enfin, se connecter avec ses pairs apporte du soutien et encourage la participation à la recherche centrée sur le patient qui a pour objectif une meilleure qualité de vie et – nous l’espérons – des options thérapeutiques plus ciblées.

Dr. Björn Fischer-Zirnsak (Berlin, Allemagne) : Mitonchondries et CL

La fonction la mieux connue de la mitochondrie est la production d’énergie (synthèse ATP) via la chaine respiratoire.

Mais cet organite est aussi au cœur de plusieurs processus métaboliques tels que le cycle de l’acide tricarboxylique (TCA), le cycle de l’urée et il est important pour les processus de réponse au stress cellulaire et la mort cellulaire programmée

Cette  présentation se concentre sur les différences cliniques entre et à l’intérieur d’entités simples, discutées dans le contexte des résultats connus et nouveaux venants de modèles cellulaires et animaliers.

De cette façon, nous aurons une vue d’ensemble de la recherche sur les syndromes Cutis Laxa liés à la mitochondrie.

Dr. Thatjana Gardeitchik, MD (Nijmegen, Hollande) : Défauts Neurométaboliques dans la CL

Les défauts moléculaires sous-jacents dans les syndromes de la Cutis Laxa peuvent être plus ou moins divisés en deux groupes,

basés sur le type de pathomécanisme: défauts des gènes qui codent un élément–ECM « Structurel » ou défauts dans les gènes où les mutations causent des erreurs innées du métabolisme (IEM) présents dans la Cutis Laxa.

.  La façon exacte dont les divergences moléculaires s’expriment en anomalies de l’élastine reste un mystère.

Prof. Dr. Uwe Kornak, MD (Göttingen, Allemagne): La Voie Sécrétoire, Glycosylation et CL

Les protéines secrétées et les protéines à membrane doivent passer par la voie sécrétoire qui est non seulement responsable du transport vers le bon compartiment cellulaire mais aussi de la maturation et de la modification de ces protéines. La partie centrale de cette voie sécrétoire est le compartiment Golgi qui consiste en plusieurs sacs de  membrane ressemblant à des crêpes (cisternae).

Une modification importante est la glycosylation qu’on a trouvé modifiée dans tout un groupe de maladies cutis laxa, que l’on appelle aussi maladies congénitales de la glycosylation (CDG).

Mme Aude Beyens, MD (Ghent, Belgique): Défauts structurels des protéines du tissu conjonctif et CL

L’assemblage des fibres élastiques, ou élastogenèse, est un processus à plusieurs étapes compliquées qui est régulé de façon très précise d’une manière spatiotemporelle et qui dépend du signalement et du mecanosensing corrects du facteur de croissance.

 

Les défauts moléculaires sous-jacents dans les syndromes de la Cutis Laxa affectent la synthèse et/ou l’association des fibres élastiques associées aux protéines de la matrice extracellulaire.

Prof. Gerhard Sengle (Cologne, Allemagne): Biologie de la Matrice – Que pouvons-nous apprendre grâce aux modèles animaux ?

Comprendre comment le mécanisme de réglage fin de la formation de la fibre élastique est perturbé dans les différents types de Cutis Laxa est critique pour concevoir des thérapies moléculaires dans les essais précliniques qui utilisent des modèles animaux.